L’envers des Destinées


résidence : 2018
partenariats : Studio Raspail (Paris), Société Littéraire et la Cie La Grande Fugue








Il y a la pièce de Maeterlinck, énigmatique et trouée de silences 

Il y a la musique de Debussy, tour à tour frémissante, sensuelle et menaçante

Il y a des images, projections de l’autre côté du miroir.

Les trois renferment des qualités de mystère différentes. Nous avons eu envie de les superposer.

Nous proposons une version chambriste pour cinq interprètes des Pelléas et Mélisande de Maeterlinck et de Debussy. Conçue à partir d’un personnage de la pièce - le roi Arkel, à la voix désenchantée mais au regard omniprésent dans notre spectacle - cette version de l’œuvre se plonge dans les méandres d’un royaume et d’une famille par le biais d’yeux aussi créateurs qu’ils sont aveugles.  Nous ne percevons sur scène que l’envers de la réalité, une vision obscure de la vie.

l’Envers des Destinées des moments parlés résonnent avec des scènes chantées,  dans un remaniement des textes et dans une mise en scène dense, sobre et soutenue , qui laisse place au silence, à la musique, aux paroles et aux images poignantes du plasticien Philippe Hurteau. 

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© Philippe Hurteau

Distribution 

Textes  Maurice Maeterlinck
Musique Claude Debussy
Direction musicale Emmanuel Olivier
Mise en scène Sybille Wilson
Images Philippe Hurteau

Arkel Gérard Chaillou (comédien)
Mélisande Sevan Manoukian (soprano) 
Pelléas  Laurent Deleuil (baritone)
Golaud  Jean-Manuel Candenot (basse)
Yniold  Christophe Crapez  (ténor en voix de tête)

Éclairage  Eleanor Bryce
Regard dramaturgique  Camille Clair